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Autres divagations
Sèche les larmes de tes peines. Ce pont suspendu du temps est enlevé à tes tourments. Baptisée aux vents de la réconciliation, cette forêt écarte des mauvais détours.
L'orage qui déchire les étoiles. A la morsure du silence. A la bravoure des astres. Ils partent à la conquête d'un rien pour les surprendre.
Ma vie plongée dans l'obscurité d'une nuit a tiédie. Au noble coeur de Lion de se manifester. Le Lion descendit d'une rue, piqué par le Cancer. Puis, le temps convenu d'une danse avec les Gemeaux, pleine de tendresse et de questions.
Le temps avait effacé le cadran de nos relations. Nos voguions sans repères.
J'engloutis pour la nécessité de mon esprit.
Sans amour il n'y a plus de lumière dans cette obscure société.
Ta revolver est pointée sur moi. Tu me désignes dénonciateur et m'interroge. On s'assiège alternativement jusqu'à ce que l'attente se fasse si solitude. Alors c'est la trêve, toujours temporaire, avant qu'une bulle se dessine entre nous, entre le monde et la paix. Mon bunker explose de désespoir sur tes montagnes. Il n'y a que nous. Tu le comprend comme une attaque et déclare les représailles la nuit venue. C'est une folie imprononçable, indiscutable dont on tait les ravages. Le désir sauvage d'une invasion en terre hostile. Cela se finit à minuit quand lassitude se ressent au pied du lit. Le lendemain chacun se poste dans son retranchement,inlassablement.
Déjà c'est l'heure du partir. Qu'on lui coupe les ailes. Je ne t'imagine pas dans cette autre ville, qui t'embrasse pour moi. Nous avons grillé ses liens fraternels. Mais ne désespérons pas la vie nous les rendra. La distance est frayeur, qu'en sera-t-il de notre avenir ?
Crever les serpents de vos lassitudes.
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