• Bienvenue au Black City Club (27.06)

    Voici ce que les écrans latéraux affichaient en milieu du concert. C'est fous de voir se mêler des enfants, des adultes de la génération des boys, et surtout des ados-jeunes adultes. Il n'y a que de l'amour dans cette ville. Les lumières que les fans exhibent par leurs sourires, leurs bonheurs d'être réunis, réchauffent. La pluie ne sera heureusement que de courte migration le 27. Elle est bien incapable d'éteindre ce feu de joie.

    Bienvenue au Black City Club (27.06)

    Photo de @indochinetwitt

    C'est la première partie. Surprise ! La nièce de Nicola mène le groupe Toybloïd. Elle est déjà très à l'aise au Stade de France et s'amuse avec les spectateurs. Ils nous donnent du bon rock. Une carrière prometteuse ... affaire à suivre. En revanche, c'est une déception pour le groupe Trust (pas celui qui chante Antisocial).

     

    La tension se mesure, les bouches scandent Indochine. On est ému. On se dit que cela va passer si vite qu'il faut s'imprégner au maximum du concert. Peut être que je ne les reverrais jamais alors j'inspire à fond et j'ouvre grand les yeux et les oreilles.

     

    Indochine remonte le courant. Ce groupe ne vieillit pas, il rajeunit. Pour preuve, son entrée en scène : sur un écran les garçons avancent vers le public, l'air vieillit, jusqu'à reprendre leur apparence actuelle. Ils sont atypiques nos boys.

     

    De sexys jeunes femmes jaillissent sous la forme de poupées géantes, les trafic girl, telles des ouvreuses mécaniques. 

    Bienvenue au Black City Club (27.06)

    Photo1 de Ludywine 

    Le groupe monte enfin sur la scène après une entrée inattendue par la pelouse. De quoi mettre fin aux spéculations et semer des étoiles sur leur chemin. Les voir laisse en extase, nos yeux qui les dévorent. Nos oreilles se tournent vers la sono. Les vibrations de la musique nous arrêtent le cœur.

    L'impression que la terre glisse sous l'effet de la tornade indochinoise, dont chaque composante humaine ne forme plus qu'un univers exponentiel d'énergie pure.

    Malgré la surprise ratée pour l'anniversaire de Nicola (quelques ballons réservés pour le lâcher sur Atomic Sky), le spectacle continue. Les étoiles dansent dans le ciel en miroir à nos yeux criblés de larmes joyeuses. La voie de Nicola est couverte par les choristes que nous formons provisoirement.

     

    Bienvenue au Black City Club (27.06)

    Photo2 de Ludywine

    Comme d'habitude Boris s'amuse avec nous, et fait son show. Oli, concentré, s'offre des battles avec Boris. S'en oublier, Marco, Matu et Mr Shoes que l'on entoure d'affection. Eux aussi sont en forme, toujours avec le sourire.

     

    La setlist est parfaite. Leur entrée sur Trashmen, suivie d'Electrastar, Trafic Girl, etc. C'est le moment des Atomic Sky des Black City Concerts. Cette chanson à son histoire. Et, sans jalousie, on est heureuse pour la fille qui est choisie pour monter sur scène et admirer le ciel aux côtés de Nicola. Une pensée pour Stephane. Cette fan nous représente. On fusionne avec le groupe. On est si bien. We want to keep you beside us. Pour ma plus grande joie, j'entends jouer les premiers airs du Grand Secret. Si je devais choisir une chanson préférée elle y figurerait sûrement. Un instant pendant lequel se tisse une complicité. Le public interprète Melissa. Et nos âmes fusionnent. On est devenu membre passager du groupe. Mais quand un jour on devra se quitter, on pourrait bien se retrouver. Laissez-nous faire l'amoureux.

     

    Nicola rend un bel hommage à Renaud, présent au concert, en reprenant un passage d'Hexagone. Cet artiste a non seulement un timbre gravement rauque mais surtout une plume sensible dont s'empare magnifiquement Nicola.

     

    Rien à dire. La musique en live c'est des frissons garantis. Une explosion d'émotions. On est à la fête. Une pluie, cette fois de confettis, nous enveloppe de sa magie. On s'extasie avant le paradis. Et enfin les fameux ballons. Bref, on retourne en enfance.

     

    Alice Renavand danse pour nous sur l'avancée centrale. Elle flotte au milieu d'un magma en ébullition. Ne l'effrayons pas la colombe, elle pourrait bien s'en aller et nous quitter. Les bras en croix, elle s'élance la grande prêtresse gardienne du feu éternel. 

    Bienvenue au Black City Club (27.06)

                                                                               Photo de Karl Bernier

    Et ce n'est pas fini. Au signal, les gradins mutent en un ciel constellé. Nous partons à l'assaut, au cœur du temps tout puissant.

     

    Marilyn fait partie des dernières chansons. Une incontournable des concerts indochinois avec l'Aventurier qui clôture le bal nocturne.

     

    Un grand merci au groupe ainsi qu'aux travailleurs de l'ombre sans lesquels un tel spectacle n'aurait pu être possible !!! Cet article rend hommage à cette vaste fourmilière et à ce groupe qui le mérite amplement. Merci à Ludywine et @Karlbernier et @indochinetwitt pour leurs photos et à @ClaRaton_Laveur pour sa lecture attentive et son avis !!

    Bienvenue au Black City Club (27.06)

                                                                             Photo de @indochinetwitt

    Indochine tisse une connexion aimantée avec ses fans. On a encore été gâté !!


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