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Girl
L'affirmation de son sexe. L'affirmation d'une part de soi donnée au monde.
Une évidence dès la première lueur, celle qui nous accueille.
Le corps, cette sculpture inachevée, imposée et souvent insatisfaisante. Mais qu'advient-il quand son corps est un choc ?
Un corps qui se révèle à la puberté, à l'adolescence.
Un...deux...trois...et quatre...Mutilé(e) d’un corps étranger,
Et un...et deux...et trois...Des parures pour oublier la crudité,
Et un...et deux...Et tous les jours je suis tel que je devrai,
Et un...Et toutes les nuits je pleure un corps qui me trahit.
Et...
On y sent la tension de ces deux réalités qui se menacent. Elles se tiennent captives. Et pourtant, la détermination est un partenaire de taille pour un porté.
Lukas Dhont nous fait voltiger à chaque temps du film.
Une interprétation remarquable par un comédien et danseur de 14 ans seulement...
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Dans l’amour de tes yeux passe un ange
Une titane de cristal
Toi guerrière aux nobles combats
Une pluie de tendresse brille au firmament
La guide des nuits épaisses
Et tu veilles patiemment sur nos petits pas
Dont les empreintes marquées sur le rebord ont encore grandit
A l’horizon, au départ, un regard en arrière
Ton ombre halée veille depuis le seuil
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Sans vous savoir là, mon coeur grince
Emmène-moi sur ton chemin
Viens me chercher, là où tu vas
Les bras en croix
L'étreinte du désir
Je valse dans le bal de mes souvenirs
Un bal fantôme où je respire
Mon coeur trépigne à l'aube de cette 13ème année qui promet d'être exaltante
Des baisers
Tu me manques. Soupire. Je me lange de ton parfum que portent encore les nuages.
Mon Indochine.
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Une histoire d'amour hors du temps. Une histoire d'amour inédite.
La sensation qu'il nous manque la moitié.
Quel est ton nom, toi qui fut moi, moi qui fut toi? Qui es-tu?
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Dieu est-il dans le silence ? Silence.
Dieu a créé et s'est tu. Sa parole n'est pas celle des hommes. Il n'est pas homme.
La foi et le silence ne sont-ils pas deux amis insécables ?
Des hommes seuls à porter la croix du silence.
Comme des enfants nous cherchons le regard parental. Comme si la réponse nous transcende, et l'aide ne pouvant venir que de l'extérieur.
Si Dieu n'existe pas, ne protège pas ses fidèles, à quoi bon endurer le sort réservé aux chrétiens dans le Japon du XVIIème ?
Quel est le sens du martyr ? Quel est le sens de l'évangélisation et de quel droit ? Qui fait violence? Le répresseur ou l'évangélisateur ? Beaucoup de questions sous le silence.
Ce film transcende la vision dichotomique de cette période où le christianisme est illégal. Le bien n'est pas toujours là où on le pense, le mal n'est pas forcément là où on le préjuge. Les deux se confondent.
"Le silence a le poids des larmes" (Louis Aragon).
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