Hyde Park si je ne me trompe pas.

 

Je n'ai pas pu résister. L'Angleterre devrait sacrer l'écureuil mascotte du Royaume.

 

 

Buckingham!!

 

 

 

Buckingham encore. Je n'ai pris que des vidéos du défilé, de la relève des gardes, mais pas de photos. J'essayerais d'en mettre en ligne.

 

 

Encore une fantaisie anglaise. Et pour les simples piétons? ;)

 

Un mixte entre l'arc de triomphe et la majesté de Samothrace dans son élan victorieux.

 

 

Sois l'Apoléon, jouvence d'Amour, dans nos vies.

 

 

 Et l'Université de Greenwich qui m'a été conseillée de visiter. Qui ne voudrait pas d'un tel cadre donnant sur la Tamise pour étudier.

 

 

 

 

 

 

Le Painted Hall de Greenwich (où Louis XIV est représenté Oo). Conçu à l'origine pour servir de lieu de dîner aux pensionnaires de l'Hôpital royal destinés aux marins. Il est aussi considéré comme la Chapelle Sixtine du Royaume-Uni. Pas étonnant.

 

 

 

 

 

 

La Chapelle (Greenwich University).

 

 

 

 

Des cupcakes! :D

 

Westminster Abbey

 

Le Chapelier Fou, l'âme anglaise. ^^

 

Dernière photo de Londres. Direction Birmingham.

 

Lickey Hills Country Park

 

Belle vue qui surplombe Birmingham et ses alentours.

 

 

 

 

Une aprem à Stratford-upon-Avon, ville de Shakerspeare.

 

Semblable à la petite porte de Carroll Lewis, #Alice

 

 

Promenade le long de l'Avon.

 

 

 

 

Les dernières photos sont prises dans la forêt de Robin des Bois à Sherwood.

 

L'esprit de la forêt!

 

L'arbre de Robin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'Outre-Manche, qui n'est pourtant pas une contrée dépaysante, a beaucoup de charme, de couleurs, avec une population polie, gentille, souriante (même les policiers prennent la pose et sourient devant les objectifs. De vraies stars malgré eux.). L'architecture et le paysage est quand même bien différent du notre. J'ai enfin pu manger de la nourriture anglaise, comme les scônes. :D La nourriture française reste ma préférence.

On a passé trois journées sur Londres. Comme toute capitale qui fait rêver, il y avait un vrai festival de touristes. J'ai ainsi parcouru une ville animée, par la foule mais aussi par les artistes de rue. Si on regarde bien, il y a tant de détails surprenants, humoristiques, magestic, et tout dans la diversité. J'aime la vie qui en émane.

 

 

La vue de la chambre d'une amie à Worcester Park. Les maisons sont semblables, parfois identiques dans toute la rue. Mais encore une fois elles sont pleines de couleurs.

 

The Houses of Parliament.

 

Pour preuve qu'en Angleterre il ne fait pas toujours moche, ces trois jours furent ensoleillés, et les premiers bronzages avec.

 

La photo nest pas réussite mais elle donne presque une vue d'ensemble.

Une photo (inévitable) de Big Ben, que j'ai du sélectionner parmi la dizaine que j'ai prises (pourquoi autant? Je ne sais pas...).

 

 

 

Vue de la promenade le long de la Tamise, direction le Tower Bridge.

 

Autant de bulles rendrait fou Mister Bubbles. #Némo 

 

Le refuge du street art toujours le long de la Tamise.

 

 

Repéré! Touché, coulé...

 

Londres allie avec équilibre modernité et édifices antiques.

 

Tous les amateurs d'Harry Potter penseront moldus, attaque et mangemorts. Il s'agit du Pont Millenium.

 

 

 

Je ne sais pas toujours ce que je prends mais c'est jolie.

 

 

Petite déco pour les piétons.Une étrangeté. Mais quand on sait que c'est le Pays de Doctor Who, ça ne surprend plus vraiment. Si on pouvait remonter ainsi le temps. D'ailleurs je crois que mon mystérieux piéton disparait.

 

On se croirait dans un décors conçu pour Harry Potter.

 

Je ne serais vous décrire cette bizarrerie (peut être l'ancêtre du harpon rêvée par Paul Grimault #LeRoiEtLoiseau), mais vaut mieux laisser tranquille la machine.

 

 

Des devantures attrapes-l'oeil. Enfin Camden Market ! Il n'y a pas d'endroit plus folklore. On y trouve de tout, de tout ! De la nourriture, aux vêtements, à la maroquinerie, aux produits de beauté, à la vaisselle, ... et dans tous les genres .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Court passage par le 10 Downing Street.

 

Un bâtiment transformé en oeuvre d'art.

 

La cavalerie royale en direction de Buckingham.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Une heure et demie de film. Un film tout naturel, sans superflu, où le réalisateur a restitué la place au silence. Un silence que l'on a  tendance à éluder aujourd'hui, et pas qu'au cinéma.

 On ne s'épanche pas sur la pauvreté (financière) de cette famille bien que présente en fond de l'histoire parce que ce n'est pas le  sujet central.

 Il n'y a pas d'action, pas de péripéties, et pourtant on ne s'ennui pas. On partage un instant de leur vie. Les premiers liens, les  premières transmission entre Victor et son père biologique (qui se découvrent en musique), sans catastrophe, ni féérie. Du naturel.  Du côté de Nadia (la mère), il y a surement de la culpabilité et de la crainte de devoir laisser son enfant seul. Victor est un jeune  adolescent devenu autonome. Il se confronte à d'importants choix, sans arriver encore à prendre de décision. Et une multitude  d'autres petites thématiques qui restituent une histoire cohérente.

 Il suffit d'accepter de se laisse entrainer dans cette histoire qui n'est pas extraordinaire mais rendue captivante par sa réalisation et  ses acteurs(rices). Tout est évoqué avec subtilité.

 Chaque personnage est mis en valeur, sculpté. Chacun a sa place et prend l'espace qui lui revient, y compris le silence. J'y ait  trouvé une qualité d'interprétation et de justesse qui vaut à elle seule le déplacement.

 La fin laisse à tous la liberté de choisir la sienne. Une liberté que l'on retrouve le long du film, notamment par des relations indéfinies  (entre Victor et sa voisine ou avec son père qu'il vouvoie). J'ai choisi de voir du positif dans ce  film.

 Sont-ils des héros ou des monstres? Et si aucun des deux, alors qui sommes-nous et qui sont-ils, ces guerriers partis défendre leur  pays, partis nous protéger au péril de leur vie?

 Un engagement pour un idéal : mettre un terme à la barbarie d'un ennemi. Le but permet-il de nous définir? Qui des deux camps est  le barbare et le civilisé? Une vision du monde bien radicale. Il s'agit surtout d'incompréhension, de diversité culturelle, de haine, de  rage.

 Peut-être est-ce l'effet de l'écran de cinéma, mais Clint Eastwood nous plonge dans un jeu de guerre. On se trouve, tel un drone, au  coeur du combat mais trop loin pour être directement atteint.

 Partir berger, évoluer en loup et revenir mouton? Si les choses étaient si simples. On est tous ça à la fois, et ces soldats l'ont vécu  de manière bien plus intense. C'est bien parce que l'on a son libre-arbitre que la responsabilité de nos actes nous incombe. Il y a de  terribles décisions à prendre.

 Chris Kyle semble ne former qu'un avec son fusil, allongé dans la ligne de mire du sniper. L'arme devient une extension organique  du tireur.

 Il survient le temps lourd de retourner vivre dans son pays. Chris se renferme dans une atmosphère chargée de plomb. Chris Kyle  n'est pas un citoyen qui vie ordinairement, une tronçonneuse, un appareil électrique est un rappel du champs de guerre. Même de  retour au pays, il reste longtemps vigilant au déroulement des opérations qui l'entourent. Il en ressort un état de tension et de sang-  froid permanent, jusqu'à réussir à desserer les boulons.

 Encore a-t-il eu le temps d'embrasser sa femme et ses enfants, de faire un dernier tour de ronde avant de s'en aller mourir sous les  tirs d'un allié. Troublante circonstance que de mourir de la main d'un camarade quand on est rescapé de la guerre. Tous n'arrivent  pas à vivre avec le traumatisme subit, et tous n'ont pas une famille qui les attend et les soutient avec amour. Il semble avoir pu se  reconstruire, ce qui dit toute la force de l'homme, avant de disparaitre à nouveau.

 Je ressort du cinéma sans connaitre Chris Kyle. Finalement, je n'en connais que des faits de guerre et quelques traits de caractère.

 Alain Turing interprété par Benedict Cumberbatch émouvoie. A croire que Benedict s'est abonné aux rôle d'intellectuels , en marge.  Bien qu'insupportables d'ambler, au fur et à mesure de leur connaissance on s'y attache. On voit transparaitre leur fragilité.

 A la question que Turing pose, est-il humain ou une machine? La réponse est positive assurément. C'est toute la grâce de l'être  humain entre automaticité, passions, rationalité ... . C'est la complexité du génie, capable d'aller au-delà des possibilités que la  plupart d'entre nous envisagent, tout en s'avérant très secret et plutôt renfermé. Un génie qui craque les codes mathématiques sans  rien comprendre à ceux de la vie sociale, affective. Mais on ne peut pas nier son humanité.

 Ce film renvoie également à la mentalité de la société dans laquelle l'histoire se déroule. Ce qui nous parait inacceptable était  pourtant toléré à une époque contemporaine de la notre et même consacré par la loi.

 Ce film renvoi aussi à l'un des craintes terribles que tout être humain (ou presque) porte en soi, la peur d'être seul. Turing sera  confronté à la perte d'un être cher qui le renvoi à la solitude et quelque part à la trahison de cet ami. Evènement qui sera (surement)  en partie à l'origine du rempart qu'il s'est bâti dans la tourmente des sentiments, une imperméabilité au tumulte de toute vie terrestre.

 Je suis ravie que Léonardo DiCaprio n'ai finalement pas pris le rôle d'Alain Turing. Benedict s'est emparé avec précision du rôle. Un  rôle qui lui est taillé sur mesure. On le retrouve comme on l'adore. Il en faut peu pour qu'il nous impulse ses émotions. Une longue  carrière prometteuse. Le retard pris dans la série Scherlock pour le tournage du film apparait justifié.

 La conclusion je la laisse au leitmotiv du film: "Ce sont ceux dont on attend rien qui font des choses auxquelles nul ne s’attend".  Une phrase pleine de promesse, surtout pour notre génération.